La NADA est toujours un salon très animé et bruyant, et c’était encore plus vrai à Las Vegas. En parcourant le salon, en discutant avec les concessionnaires, en visitant les kiosques et en participant aux sessions et aux ateliers, j’ai entendu trois thèmes récurrents.

Le premier de ces thèmes était bien sûr les véhicules électriques. Curieusement, les conversations sur ce sujet étaient plutôt variées. Certains se sont lancés à fond et préparent leurs concessionnaires en conséquence, et il semblerait que leurs clients partagent cet enthousiasme. D’autres se montrent encore réticents. Leur clientèle ne serait pas encore prête ou leur emplacement ne disposerait pas de l’infrastructure nécessaire pour les intégrer. Voici quelques préoccupations communes :

• Les VÉ se vendent en général moins vite que les véhicules à moteur. Il en coûte beaucoup au concessionnaire pour les acquérir et ensuite ils restent longtemps dans le parc de véhicules. Cet argent est immobilisé et plus les véhicules restent longtemps en stock, moins vous risquez de faire de profits. Les concessionnaires et les manufacturiers doivent déterminer les niveaux de stocks appropriés pour les VÉ dans chaque marché et pas seulement dans l’ensemble.
• Pour les acheteurs de VÉ, l’installation d’une infrastructure domestique appropriée peut être une source de tracas. Pour les concessionnaires dans les régions où les stations de chargement publiques sont rares, il peut être plus difficile de vendre des VÉ.
• Assez de véhicules électriques ont été vendus maintenant qu’ils commencent à revenir sur le marché de l’occasion. C’est une bonne chose pour les consommateurs, car ces véhicules sont plus abordables. Mais pas autant pour les concessionnaires. Il semble que de nombreux concessionnaires aient de la difficulté à évaluer et à établir le prix des VÉ d’occasion en raison des difficultés associées à la mesure de la durée de vie restante des batteries.

Cela dit, les VÉ suscitent encore quelques questions. La plus important d’entre elles est la suivante : « Quelle sera la demande? » Une fois que les concessionnaires auront une réponse claire, ils seront en mesure de s’adapter.

Un autre thème récurrent que j’ai entendu à la NADA est le concept d’un seul système. J’avais l’impression que plus que jamais, les concessionnaires étaient conscients de l’impact qu’un seul système pouvait avoir sur leurs activités. Certains en avaient tout simplement assez de travailler avec autant de fournisseurs différents. D’autres ont discuté des gains d’efficacité liés au fait que tous les départements sont connectés et communiquent entre eux. Le grand sujet était cependant autour d’une source unique de vérité pour les données sur les consommateurs. De nombreux concessionnaires à qui j’ai parlé commencent à se rendre compte des disparités dans leurs interactions avec les clients en raison de données inexactes ou incomplètes. Ils commencent à se demander comment ils pourraient faire mieux ou ce qu’ils pourraient faire de plus s’ils avaient une vision complète de la situation.

Le dernier thème était plus qu’un thème. C’était plutôt comme un roulement de tambour sous-jacent à tout ce spectacle… les concessionnaires sont enthousiastes! En tant qu’industrie, nous semblons avoir tourné la page de la COVID, nous sommes de retour sur des bases solides et nous sommes prêts à affronter l’avenir.

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